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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Août 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Abdominal pain is a frequent symptom in gastroparesis. D. CHERIAM.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2010; 8: 676-681.

Satiété rapide, nausées et vomissements font évoquer la possibilité de gastroparésie. Et pourtant les douleurs sont présentes chez 90% des 68 patients étudiés. Elles sont surtout épigastriques (43%), quotidiennes (43%), constantes (38%), majorées par les repas (72%), nocturnes (74%). A inclure donc dans le diagnostic différentiel des douleurs.

 

Patients with late-adult-onset ulcerative colitis have better outcomes than those with early onset disease. CY HA.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2010; 8: 682-687.

Dans un groupe de 295 colites ulcéreuses, 30% avaient plus de 50 ans. Leur présentation clinique (symptômes – répartition des lésions) est semblable à celle des plus jeunes. Ils ont moins besoin de stéroïdes (64% vs 49%) et restent plus souvent en rémission quand ils en ont pris (50% vs 32%).

 

Descending inhibitory pain modulation is impaired in patients with chronic pancreatitis. SS. OLESEN.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2010; 8: 724-730. 

L’étude savante de la perception douloureuse chez 25 patients souffrant de pancréatite chronique et 15 sujets contrôle montre que la douleur est modulée au niveau supraspinal et sensibilisée au niveau du système nerveux central. Il y a donc une importante composante de neuropathie.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Juin 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Increased incidence of small intestinal bacterial overgrowth during proton pump inhibitor therapy. L. LOMBARDO.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 504-508.

L’étude a évalué la fréquence de la prolifération bactérienne du grêle (évaluée par un test respiratoire au glucose) chez 250 patients sous IPP (inhibiteurs de la pompe à protons), 200 patients souffrant d’un colon irritable et 50 patients contrôle. Le test était positif chez 50% des patients sous IPP (colon irritable 24% – contrôle 6%) et surtout chez les patients sous traitement depuis plus de 12 mois (>60% VS <25%). Ceci s’accompagnait de symptômes comme le ballonnement, disparaissant après un traitement à la rifaximine.

 

Crohn’s disease is a risk factor for preterm birth. O. STEPHANSSON.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 509-515.

L’analyse de 800.000 naissances (registre danois et suédois de 1994 à 2006) dont 2.377 chez des primipares atteintes d’une maladie de Crohn montrent qu’il y a un risque majoré de naissances prématurées (et de césariennes). Plus important, le risque de malformations congénitales n’est pas majoré.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Mai 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

EDUCATION PRACTICE – Acute pancreatitis Part 1: Approach to early management. BU. WU.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 410-416.

Les trois étapes initiales de l’approche de la pancréatite aigue sont détaillées: évaluer la sévérité – réanimation initiale – déterminer l’étiologie. Pour évaluer la sévérité, il existe différents scores dont le BISAP: Blood urea nitrogen >25 (CAD urée >50) – Impaired mental status – Sirs (réponse inflammatoire systémique: tachycardie – polypnée – température – leucocytose …) – Age >60 – Pleural effusion. La présence de 3 signes ou plus permet de prédire une mortalité accrue. La réanimation initiale comprend réplétion volémique – oxygène – analgésie parentérale. La réplétion volémique initiale doit être suffisante pour maintenir un début urinaire de minimum 0,5 ml/kg/heure et souvent peut atteindre plusieurs litres de sérum physiologique par jour. La recherche étiologique inclut l’anamnèse (en particulier des médicaments), le dosage des transaminases, du calcium, des triglycérides et traite une échographie à la recherche de lithiase vésiculaire.

 

L’article suivant, par les mêmes auteurs, traite du suivi: stratégies préventives – recherche des complications locales – recherche des complications systémiques avec également un schéma résumé très didactique.

 

Some patients with irritable bowel syndrome may have exocrine pancreatic insufficiency. JS. LEEDS.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 433-438.

Dans un groupe de 34 patients ayant un colon irritable avec de la diarrhée (selon les critères Rome 2) comparé à un groupe contrôle sans diarrhée et un autre ayant de la diarrhée, une insuffisance pancréatique – diagnostiquée par le dosage de l’élastase fécale – on retrouve 6% de pancréatites chroniques, d’origine idiopathique, dont les symptômes seront améliorés par le traitement enzymatique substitutif. Dans les deux autres groupes, aucun cas d’insuffisance pancréatique.

 

Factors that predict outcome of abdominal operations in patients with cirrhosis. DA. TELEM.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 451-457.

Dans un groupe de 100 cirrhotiques opérés dans une unité spécialisée de chirurgie hépatique, la mortalité (cholécystectomie – hernie ombilicale – colectomie) est de 2% dans le Child-Turcotte-Pugh A contre 12% dans les B-C. Un score de MELD >15 entraîne une mortalité de 29%, allant jusqu’à 50% en cas d’hypoalbuminémie. La transfusion peropératoire aggrave la mortalité. Un plaidoyer pour une approche spécialisée multidisciplinaire avec un protocole détaillé de suivi (ex: lactulose dès le 1 er jour postopératoire).

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Avril 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Systematic review of the quality of patient information on the Internet regarding Inflammatory Bowel Disease Treatments. M. LANGILLE.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 322-328.

Une revue analytique suivant des critères précis des 50 premiers sites sur GOOGLE concernant les MICI (IBD) montre que très peu de sites donnent de l’information de haute qualité mise à jour. Il y a nécessité d’accréditation de sites par les sociétés scientifiques et il convient de demander au patient de venir discuter les informations qu’il a obtenues sur le web avec son médecin!

 

Danish patients with chronic pancreatitis have a four-fold higler mortality rate than the Danish population. C. JNOJGAARD.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 384-390.

Les patients atteints de pancréatite chronique ont une mortalité 4 x supérieure à la population normale dans cette étude de population (Copenhague). Ceci est vrai même en dehors de l’étiologie éthylique. Deux facteurs favorisants nouveaux sont mis en évidence: le chômage – la dénutrition (que nous devrions mieux corriger). Les causes principales de mortalité sont digestives (19,5% dont la moitié de cirrhoses) – le cancer (19,5%) – les maladies cardiovasculaires (11,3%).

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Mars 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Risk of esophageal adenocarcinoma and mortality in patients with Barrett’s esophagus: A systematic review and metaanalysis. M. SIKKEMA.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 235-244.

Certes, l’œsophage de Barrett multiplie par 100 le risque d’adénocarcinome de l’œsophage. Dans l’absolu cependant, le risque est de 6 cancers/1000 années de suivi et la mortalité liée à ce cancer est de 3/1000 années de suivi. La mortalité globale est de 37/1000 – soit 20 x plus, liée principalement aux causes cardiaques, pulmonaires et oncologiques. La surveillance de l’œsophage de Barrett doit donc être adaptée au patient.

 

Increased risk for non-melanoma skin cancer in patients with inflammatory bowel disease. MD. LONG.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 268-274.

Le risque de cancer de la peau est augmenté dans les maladies inflammatoires (MICI). Il est plus élevé en cas d’usage de plus d’un an de thiopurine (OR 4,45) ou d’antiTNF (OR 9,23) et surtout de la combinaison des deux (OR 6,75). Il faut donner des conseils de prévention (protection du soleil) et peut-être prévoir un examen dermatologique préventif.

 

Acute pancreatitis: Computed tomography utilization and radiation exposure are related to severity but not patient age. DE MORGAN.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 303-308.

Un CTscan équivaut à 3 ans d’exposition aux radiations naturelles. Le risque d’augmentation de cancer existe à partir de 35mSv. La dose moyenne d’irradiation pour la pancréatite aigue dans l’étude est de 54 mSv et est fonction de la sévérité de la pancréatite quelque soit l’âge. L’article insiste sur l’importance de limiter l’irradiation chez les jeunes et suggère de réfléchir avant de prescrire chaque examen, en cas d’examens répétés de limiter le champ, d’éviter un passage à blanc si une injection de produit de contraste est nécessaire.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Février 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Effects of Helicobacter pylori eradication on early stage gastric mucosa-associated lymphoid tissue lymphoma. A. ZULLO.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 105-110.

Une revue systématique de 32 études groupant 1408 patients avec un maltome associé à H.pylori montre un taux de rémission de 77,5%. Les facteurs de bon pronostic sont la localisation distale c’est-à-dire antrale ou angulaire (rémission 92% VS 76% pour les localisations proximales), la limitation des lésions à la sous-muqueuse (82% VS 56%), l’absence de translocation AP12-MACT1 (78% VS 22%).

 

Nuclear medicine hepatobiliary imaging. HA ZIESSMAN.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 111-116.

Cette revue attire l’attention sur deux utilisations peu courantes de l’imagerie scintigraphique biliaire en Europe: l’obstruction biliaire partielle – la cholécystite chronique alithiasique. Une choléscintigraphie normale rend improbable une obstruction biliaire; inversément un test anormal rend nécessaire un complément d’investigations … jusqu’à une sphintérotomie éventuelle. Environ 10% des patients avec des coliques hépatiques n’ont pas de calcul vésiculaire à l’échographie. Une vidange vésiculaire anormale à la scintigraphie permet de guérir 80% par une cholécystectomie.

 

Survival and recurrence in patients with splanchnic vein thrombosis. MR THATIPELLI.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 200-205.

Cette large étude de 832 patients de la Mayo clinic confirme cancer et cirrhose comme causes principales (27 et 24%), montre un taux de récidive faible à 10 ans (24%), un taux élevé d’hémorragies sous anticoagulants. Une anticoagulation prolongée n’est donc probablement pas nécessaire.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Décembre 2009 Docteur Jean-Claude Debongnie

Comparison of outcomes twelve years after antireflux surgery or omeprazole maintenance therapy for reflux esophagitis. LUNDELL L

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1292-1298.

Dans un groupe de 310 patients randomisés entre chirurgie et oméprazole, 12 ans plus tard, la qualité de vie est la même dans les deux groupes. Dans le groupe chirurgical, le contrôle du reflux est globalement meilleur mais 1/3 des patients reprend de l’oméprazole.

 

Predicting early mortality after acute variceal hemorrhage based on classification and regression tree analysis. AUGUSTIN S.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1347-1354.

L’analyse rétrospective de 267 patients saignant de varices a permis l’élaboration d’un algorithme de type CART (classification and regression tree) ensuite appliqué – pour confirmation – dans un groupe de 267 patients. La classification se base sur: le score de child – la créatinine – la survenue d’une infection (tous les patients ont reçu de la norfloxacine préventive). Dans le groupe à faible risque (score de child max. 7 – créatinine d’admission < 1,35 mg/dl – absence d’infection) la mortalité est de 7,6%. Dans le groupe à risque modéré (child > 7 – créatinine normale – absence d’infection), la mortalité est de 17,3%. Dans le groupe à risque élevé (score de child > 7 et soit créatinine > 1,35 et/ou infection), le risque de mortalité est de plus de 50%.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Novembre 2009 Docteur Jean-Claude Debongnie

Optimized protocol for diagnosis of acute ileitis. GARRIDO E.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1183-1188.

Chez 66 patients vu dans un service d’urgence espagnol pour douleurs aigues de la fosse iliaque droite et chez lesquels une iléite aigue a été diagnostiquée à l’échographie la séquence diagnostique suivante a été proposée: examens biologiques et analyses de selles (parasites et coproculture) à la visite initiale – examens biologiques (hémato – CRP – sérologies Yersinia, Salmonella, Anisakis), écho ou CT à la consultation 2 semaines plus tard – idem 4 semaines plus tard, suivi d’une consultation gynécologique en l’absence de diagnostic. Résultats: 33% infection (Yersinia – Anisakis – Salmonella) – 14% problème gynécologique (surtout rupture de kyste ovarien) – 12% maladie de Crohn. S’il est curieux de ne pas voir d’infections à Campylobacter, il est intéressant de noter l’étiologie gynécologique, plus fréquente que la maladie de Crohn aigue.

 

An association between microscopic colitis and celiac disease. GREEN PHR.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1210-1216.

Une colite microscopique survient chez 4,3% des coeliaques (série de 1009 patients). Le diagnostic est posé après celui de maladie coeliaque dans 2/3 des cas et dans 2/3 des cas nécessité stéroides ou immunosuppresseurs.

 

Pancreas and liver injury are associated in individuals with increased alcohol consumption. PAGE A.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1241-1246.

Une étude autopsique de 620 alcooliques montre que chez les 183 cirrhotiques, 18% ont une pancréatite chronique, 51% ont une fibrose pancréatique. Parmi les 37 patients ayant une pancréatite chronique, 39% ont une cirrhose. Conclusion: le mythe de l’atteinte sélective du pancréas ou du foie s’effondre – les deux sont atteints, ce que confirme et commente un éditorial. Seuls 35 patients (<10%) n’ont ni atteinte hépatique ni atteinte pancréatique.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Octobre 2009 Docteur Jean-Claude Debongnie

Epidemiology, clinical features, high risk factors and outcome of acute large bowel ischemia. GF LONGSTRETH.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 209; 7: 1075-1080.

Cette large étude de 401 patients d’une base de données couvrant 500.000 patients actualise les données de la colite ischémique. L’incidence annuelle est de 15,6/100.000, près de 3 x plus fréquente chez la femme, augmente fortement après 60 ans. La triade symptomatique classique se confirme: douleurs (87%), rectorragies (84%), diarrhée (56%). L’atteinte prédomine à gauche (87%). L’évolution est bénigne: chirurgie 8% – mortalité 4%. La sténose est rare, une colite chronique n’a jamais été notée. La récidive est de 10% à 5 ans.

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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Septembre 2009 Docteur Jean-Claude Debongnie

Pour rappel, ou pour ceux qui l’ignorent, il s’agit d’une revue « fille » de GASTROENTEROLOGY qui comme le titre l’indique est plus clinique.

 

Education practice: A 24-year old pregnant woman with inflammatory bowel disease. JK HOU.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 944-947.

Une revue du problème de MICI et grossesse à propos d’une jeune patiente ayant une maladie de Crohn traitée par infliximab et qui arrête son traitement quand elle est enceinte… et rechute. Avant une grossesse souhaitée, il faut arrêter le methotrexate, en cas de prise de sulphasalazine prescrire 2 mg d’acide folique par jour, et obtenir une maladie quiescente. Les traitements d’entretien peuvent être poursuivis pendant la grossesse. En cas de rechute, il faut rechercher une surinfection (coproculture), en cas d’imagerie, utiliser la résonance magnétique (sans gadolinium), en cas d’endoscopie se limiter à une sigmoïdoscopie sans sédation. Si un traitement est initié, des stéroïdes peuvent être prescrits, un anti TNF peut être initié (ou poursuivi en cas de traitement d’entretien jusqu’au début du 3 ième trimestre). Après l’accouchement, l’allaitement est permis en cas de traitement aux aminosalicylates, aux stéroïdes, aux anti TNF et probablement à l’azathioprine.

 

Effect of zolpidem on the sleep causal response to nocturnal esophageal acid exposure. GS GAGLIARDI.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 948-952.

La prise de zolpidem réduit le réveil lié au reflux gastrooesophagien, prolonge la durée de chaque reflux et pourrait donc augmenter le risque de complications liées au reflux.

 

Effects of gastroesophageal reflux disease on sleep and outcomes. R. MODY.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 953-959.

Parmi plus de 1000 « réfluxeurs » répondant à une enquête 89% ont des symptômes nocturnes, 68% des difficultés de sommeil, 49% ont difficile à s’endormir et 58% à rester endormis!

 

A population-based study showing an association between gastroesophageal reflux disease and sleep problems. C. JANSSOM.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 960-965.

L’étude de plus de 50000 norvégiens confirme une relation entre le reflux et des problèmes de sommeil.

 

A propos de ces 3 articles, un éditorial confirme l’importance du problème (sleep-related gastroesophageal reflux: evidence is mounting): la majorité des patients avec reflux ont des symptômes nocturnes (menant à des reflux plus long, une œsophagite plus sévère, etc…), un sommeil perturbé, une journée plus fatigante, bref une qualité de vie perturbée. Une raison de plus de s’intéresser au sommeil de nos patients!

 

Pancreatic cancer patients who smoke and drink are diagnosed at younger age. RE BRAND.

CLINICAL GASTROENTEROLOGY AND HEPATOLOGY 2009; 7: 1007-1012.

Chez les fumeurs, le cancer du pancréas survient 6 à 8 ans plus tôt et ceci est (légèrement) aggravé chez les buveurs (8 à 10 ans plus tôt).