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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Mars 2010 Docteur Jean-Claude Debongnie

Risk of esophageal adenocarcinoma and mortality in patients with Barrett’s esophagus: A systematic review and metaanalysis. M. SIKKEMA.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 235-244.

Certes, l’œsophage de Barrett multiplie par 100 le risque d’adénocarcinome de l’œsophage. Dans l’absolu cependant, le risque est de 6 cancers/1000 années de suivi et la mortalité liée à ce cancer est de 3/1000 années de suivi. La mortalité globale est de 37/1000 – soit 20 x plus, liée principalement aux causes cardiaques, pulmonaires et oncologiques. La surveillance de l’œsophage de Barrett doit donc être adaptée au patient.

 

Increased risk for non-melanoma skin cancer in patients with inflammatory bowel disease. MD. LONG.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 268-274.

Le risque de cancer de la peau est augmenté dans les maladies inflammatoires (MICI). Il est plus élevé en cas d’usage de plus d’un an de thiopurine (OR 4,45) ou d’antiTNF (OR 9,23) et surtout de la combinaison des deux (OR 6,75). Il faut donner des conseils de prévention (protection du soleil) et peut-être prévoir un examen dermatologique préventif.

 

Acute pancreatitis: Computed tomography utilization and radiation exposure are related to severity but not patient age. DE MORGAN.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2010; 8: 303-308.

Un CTscan équivaut à 3 ans d’exposition aux radiations naturelles. Le risque d’augmentation de cancer existe à partir de 35mSv. La dose moyenne d’irradiation pour la pancréatite aigue dans l’étude est de 54 mSv et est fonction de la sévérité de la pancréatite quelque soit l’âge. L’article insiste sur l’importance de limiter l’irradiation chez les jeunes et suggère de réfléchir avant de prescrire chaque examen, en cas d’examens répétés de limiter le champ, d’éviter un passage à blanc si une injection de produit de contraste est nécessaire.