Clinical Gastroenterology and Hepatology

Septembre 2016 Docteur Jean-Claude Debongnie

Quality improvement primer series: The plan-do-study-act cycle and data display. N. BOLLEGALA.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2016; 14: 1230-1233.

De nos jours, la qualité de notre travail et sa mesure deviennent de plus en plus importants, au point de devenir aux USA une base de remboursement! L’article prend un exemple connu – le taux de détection des adénomes lors d’une coloscopie qui doit être de 25% (ou plus) – et décrit un cycle – PDSA, plan, do, study, act – visant à l’améliorer. Il faut d’abord planifier: que visons-nous? Comment le mesurer? Quels changements faire pour améliorer les résultats? Le deuxième stade – do – est une exécution du plan. Le troisième est d’étudier les résultats. Le dernier est d’agir en décidant la poursuite ou la modification des propositions antérieures.

 

Building quality improvement programs for liver disease: A systematic review of quality improvement initiatives. EB. TAPPER.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2016; 14: 1256-1265.

Chacun « sait » l’importance des critères de qualité suivants en hépatologie: la vaccination pour l’hépatite A et B dans les affections hépatiques chroniques – la détection de la péritonite bactérienne spontanée et son traitement préventif ultérieur – le screening des varices oesophagiennes – le traitement des hémorragies variqueuses – le screening de l’hépatocarcinome – la prévention des réhospitalisations précoces. Et pourtant, leur usage est loin d’être systématique: 30% pour la vaccination – 27% de screening et de traitement prophylactique des varices – 35% d’antibiothérapie prophylactique en cas d’hémorragie sur varices – etc…

Il y a donc place pour une amélioration. L’article détaille alors différentes mesures et leur résultat. Le simple rappel même informatisé de mesures est peu efficace. Les mesures efficaces sont souvent pragmatiques: disposer des vaccins au moment où le patient est vu (beaucoup ne reviendront pas!) – disposer facilement du matériel de ponction par ex. aux urgences pour permettre une ponction diagnostique dès l’admission – disposer d’infirmières qui organisent vaccins, screening, etc…

La première étape est de mesurer ce que vous faites actuellement: quelle est la proportion de cirrhotiques vaccinés? Etc… Et puis, voir l’article précédent: PDSA.

 

Accuracy of magnetically controlled capsule endoscopy, compared with conventional gastroscopy, in detection of gastric diseases. Z. LIAO.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2016; 14: 1266-1273.

Actuellement, les vidéocapsules endoscopiques ne permettent pas un examen correct de l’estomac.

Cette étude a utilisé une vidéocapsule qui peut être orientée dans l’estomac par un système robotique magnétique externe. L’estomac est préparé par l’ingestion de siméthicone et de pronase et ensuite rempli de 500 ml d’eau. Globalement, les résultats comparatifs de la vidéocapsule et de l’endoscopie conventionnelle pratiqués chez 353 patients chinois montre de très bons résultats: plus de 90% de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive, valeur prédictive négative.

Pour le futur?