gastroenterology-1410

Gastroenterology

Octobre 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Risk of upper gastrointestinal bleeding from different drug combinations. GMC MASCLEE.

GASTROENTEROLOGY 2014; 147: 784-792.

Cette étude de 3 larges bases de données (Italie – Pays Bas – Danemark) porte sur 114.835 cas d’hémorragie digestive. Si nous connaissons le risque des antiinflammatoires non stéroïdiens, des stéroïdes et de l’aspirine (même à faible dose), ce travail nous révèle (ou confirme) d’autres médications à risque et surtout analyse les combinaisons de médicaments. Sont connus les risques des AINS (x 4,27), des stéroïdes (X 4,07), de l’aspirine à faible dose (x 3,05), sont affirmés ou confirmés les risques des: antagonistes de l’aldostérone (x 3,27), des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (x 2,06). Les combinaisons majorent fortement les risques: AINS + stéroïdes (x 12,82 – AINS + antialdostérones (x 11) – AINS + aspirine à faible dose (x 7,49) – AINS + SSRI (citalopram, etc…) (x 6,95).

gastroenterology-1408

Gastroenterology

Août 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Comparison of magnetic resonance and balloon entéroscopic examination of the small intestine in patients with Crohn’s disease. K. TAKENAKA.

GASTROENTEROLOGY 2014; 147: 334-342.

100 patients japonais atteints de maladie de Crohn ont été soumis à une entérocolonographie par résonance magnétique et à une entéroscopie rétrograde qui a permis d’explorer en moyenne 200 cm au-dessus de la valve iléocoecale. Les résultats détaillés de l’intestin grêle montrent que la résonance est un bon examen pour déceler l’inflammation du grêle (sensibilité de 82% pour les lésions ulcérées) mais assez moyen pour la détection de sténoses, ne décelant les sténoses majeures (ne laissant pas passer l’entéroscope) qu’une fois sur deux !

 

Low rate of large polyps (> 9 mm) within 10 years after adequate baseline colonoscopy with no polyps. DA. LIEBERMAN

GASTROENTEROLOGY 2014; 147: 343-350.

Cette étude est extraite d’une base de données endoscopiques nationales américaines portant sur 264.184 coloscopies de dépistage. Les deux données importantes qui en ressortent sont la nécessité de répéter une endoscopie quand la première n’est pas de bonne qualité et la rareté de récidives en cas de bon examen initial négatif. 1806 patients ont eu une deuxième endoscopie endéans l’année suivant l’examen de dépistage initial où la préparation était insuffisante, où parfois l’examen incomplet: 6,5% avaient un polype > 9 mm CAD un taux similaire à celui des patients n’ayant pas eu de coloscopie. Les patients dépourvus de polype à l’examen initial, examinés entre 5 et 10 ans plus tard, n’avaient un gros polype (> 9 mm) que dans 3,7% des cas.

gastroenterology-1407

Gastroenterology

Juillet 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Salmonella gastroenteritis during childhood is a risk factor for irritable bowel syndrome in adulthood. C. CREMON

GASTROENTEROLOGY 2014; 147: 69-77.

En 1994, une épidémie de gastroentérites à Salmonella a touché 1811 patients, principalement des enfants, à Bologne. Seize ans plus tard, 757 ont été interviewés et comparés à un groupe contrôle. Le risque de colon irritable est doublé chez ces adultes ayant présenté pendant l’enfance une gastroentérite. Voilà qui élargit nos connaissances de l’histoire naturelle du colon irritable post-infectieux. Reste, entre autres, voir si les anomalies constatées dans le microbiote intestinal dans le colon irritable post-infectieux persistent à long terme.

gastroenterology-1406

Gastroenterology

Juin 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Efficacy of dietary interventions for inducing histologic remission in patients with eosinophilic esophagitis: A systematic review and meta-analysis. A. ARIAS.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 1639-1648

Décrite il y a 20 ans, l’oesophagite à éosinophiles est devenue une cause fréquente de symptômes oesophagiens chroniques chez l’enfant et le jeune adulte avec une prévalence d’environ 50/100.000 en Amérique et en Europe (quid en Afrique où il ne semble pas y avoir de publications à ce sujet). Cette étude a analysé les publications ayant testé l’éviction d’allergènes: diète élémentaire contenant des acides aminés et donc pas de protéines – un régime d’élimination (protéines du lait – soja – œufs – blé – arachides – fruits de mer) – un régime d’élimination basé sur les tests cutanés. Ils sont tous efficaces cad entrainant une rémission histologique: 91% pour la diète élémentaire – 72% pour l’élimination des 6 aliments cités plus hauts – 46% pour l’élimination sur base des tests cutanés.

 

Glutenase ALVOO3 attenuates gluten – induced mucosal injury in patients with celiac disease. ML LAH DEAHO.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 1649-1658.

Une bonne nouvelle pour le futur: un mélange de 2 protéases spécifiques du gluten atténue la toxicité du gluten au cours d’une réintroduction de 2 g de gluten. Le traitement ne sera peut-être plus limité au régime strict.

 

Nonselective betablokers increase risk for hepatorenal syndrome and death in patients with cirrhosis and spontaneous bacterial peritonitis. M. MANDORFER.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 1680-1690.

Les bêtabloquants sont un traitement classique chez les cirrhotiques: en provoquant une vasoconstriction splanchnique et en réduisant le débit cardiaque, ils réduisent la pression veineuse des varices et préviennent les ruptures primaires ou les récidives de rupture de varices.
Certaines limitations sont ensuite apparues. En cas de cirrhose débutante, ils n’empêchent pas l’apparition de varices, n’augmentent pas la survie. En cas c’ascite réfractaire, CAD de cirrhose avancée, ils favoriseraient le syndrome hépatorénal et diminueraient la survie. D’où l’hypothèse de la fenêtre d’opportunité: inutiles trop tôt – délétères trop tard.
Cette étude de 607 cirrhotiques étudiés à partir de leur première ponction d’ascite montre qu’en l’absence d’infection du liquide d’ascite, les bêtabloquants augmentent la survie mais surtout, elle montre que – en cas de péritonite bactérienne spontanée – ils diminuent la survie et majorent le risque de complications comme le syndrome hépatorénal.
L’éditorial qui accompagne l’article souligne que l’hypothèse d’une fenêtre d’opportunité se confirme et que cette fenêtre se ferme CAD que les bêtabloquants sont contre-indiqués en cas de: ascite réfractaire – TA < 100 mmHg – syndrome hépatorénal – sepsis – mauvaise compliance et mauvais suivi – infection du liquide d’ascite.

gastroenterology-1405

Gastroenterology

Mai 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Biomarkers of coordinate metabolic reprogramming in colorectal tumors in mice and humans. SK MANNA.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 1313-1324.

Voilà une bonne illustration du potentiel de la métabolomique (analyse des metabolites produits par le microbiote intestinal par du tissue anormal). L’analyse de l’urine de souris porteuses de cancer du colon par chromatographie et spectographie de masse montre la présence de métabolites de polyamines qui permettent de prédire à 100% la présence de cancer du colon. Ces métabolites sont retrouvés dans les tissus tumoraux chez la souris et chez l’homme. Dans le futur, le dépistage du cancer du colon pourrait se faire sur un échantillon d’urines!

AGA institute guidelines for colonoscopy surveillance after cancer resection: clinical decision tool. AGA.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 1413-1414.

– Si une coloscopie complète préopératoire a été réalisée:
a) une coloscopie est recommandée 1 an plus tard – 4 ans plus tard – tous les 5 ans ensuite.
b) en outre, pour le cancer rectal une échoendoscopie et/ou une sigmoïdoscopie tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans sont conseillés.
– Si une coloscopie complète n’a pas été réalisée, une évaluation préopératoire par coloscopie virtuelle ou lavement baryté est nécessaire. Une coloscopie est recommandée 3 à 6 mois après l’intervention (et ensuite cfr a).2

gastroenterology-1403

Gastroenterology

Mars 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Long-term efficacy and safety of endoscopic resection for patients with mucosal adenocarcinoma of the esophagus. O. PECH.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 652-660.

1000 patients ayant subi la résection endoscopique d’un cancer superficiel de l’œsophage (adénocarcinome limité à la muqueuse) ont été suivis pendant une moyenne de 56 mois. La résection a été incomplète chez 3,7% et suivie d’un traitement chirurgical. Des complications majeures (hémorragie – perforation) ont été observées rarement (1,5%) et traitées endoscopiquement, sans mortalité associée. Le taux de survie calculé à 10 ans est de 75%. Si des lésions métachormes ou des récidives ont été observées (14,5%), elles ont souvent été traitées endoscopiquement et seuls 2 patients sont décédés d’un cancer métastatique.

 

Statin use is associated with reduced risk of histologic subtypes of esophageal cancer: A nested case-control analysis. L. ALEXANDRE.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 661-668.

Cette étude de 581 patients avec adénocarcinome de l’œsophage comparés chacun à 4 contrôles montre que l’usage de statines réduit de moitié le risque d’adénocarcinome de l’œsophage. Cette conclusion est renforcée par une corrélation avec la dose et la durée du traitement. Les données sont semblables mais moins fortes pour le cancer épidermoïde.

 

Low-dose aspirin use after diagnosis of colorectal cancer does not increase survival: A case-control analysis of a population-based cohort. CR. CARDWELL.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 700-708.

Le titre est clair. Alors que l’aspirine réduit le risqué de cancer colorectal et en cas de cancer réduit le risqué de métastase et améliore la survie, si la prise débute après le diagnostic il n’y a plus de bénéfice!

 

Reduced risk of colorectal cancer up to 10 years after screening, surveillance, or diagnostic colonoscopy. H. BRENNER.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 709-717.

Cette étude comparant 3148 patients avec cancer du colon et 3274 cas contrôles (population-based case-control study) a été réalisée en Allemagne, pays où la méthode de dépistage du cancer colorectal est la coloscopie. Cette étude montre qu’une coloscopie négative réalisée dans le cadre du dépistage réduit de 90% le risque de cancer dans les 10 ans qui suivent (y compris au niveau du colon droit). Cette réduction est un peu moindre quand l’examen est réalisé en raison de symptômes.

 

Lower endoscopy reduces colorectal cancer incidence in older individuals. CJ. KAHI.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 718-725.

Une autre étude cas-contrôles réalisée aux USA et chez des personnes de plus de 75 ans confirme ces données (réduction de moitié des cas de cancer) et confirme la réduction également au niveau du colon droit.

 

Consensus statements on the risk, prevention and treatment of venous thomboembolism in inflammatory bowel disease: canadian association of gastroenterolgy. GC. NGUYEN.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 835-848.

Il est admis que, en cas de maladies inflammatoires intestinales (MICI – IBD), le risqué thromboembolique est multiplié par 3. Cette évaluation critique canadienne de la littérature à ce sujet contient une vingtaine d’affirmations. La qualité de l’évidence est cependant faible à très faible. Parmi les recommandations « fortes », relevons: en cas d’hospitalisation pour une poussée inflammatoire, un traitement aux HBPM est recommandé – il en est de même en cas de chirurgie abdominale ou pelvienne – et également en cas de thrombose portale ou splanchnique.

gastroenterology-1402

Gastroenterology

Février 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

Mechanisms of obesity-induced gastrointestinal neoplasia. JO ALEMAN.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 357-373

Les mécanismes des néoplasies liées à l’obésité sont complexes et incomplets (le microbiote intestinal est un des acteurs) mais le résultat est clair: 20% des cancers sont liés à l’obésité. Le risque de cancer de l’œsophage (adénocarcinome) est augmenté de 50% (RR – risque relatif 1,5) et la forte augmentation d’adénocarcinomes de l’œsophage lui est peut-être liée. Une augmentation de BMI (body mass index) de 5 kg/m² confère un risque relatif de cancer colorectal de 1,24 et celui de cancer du pancréas de 1,07 à 1,12. Le risque de cancer de la vésicule est augmenté chez la femme (RR 1,59), celui du cancer du foie chez l’homme – RR 1,24.

 

Accuracy of magnetic resonance enterography in assessing response to therapy and mucosal healing in patients with Crohn’s disease. J. ORDAS.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 374-382.

Cette étude de 48 patients souffrant de la maladie de Crohn soumis à un bilan (EntéroIRM – iléocoloscopie – CRP – calprotectine) avant et après 12 semaines de traitement (dont 2/3 traités par adalimumab et ½ par corticostéroïdes) montrent une très bonne corrélation entre la guérison muqueuse à l’endoscopie et la résonnance magnétique. Par contre, la corrélation avec la calprotectine fécale est moyenne, celle avec la CRP mauvaise. L’examen par RMN a l’avantage d’être global et de déceler des complications (5 sténoses – 3 fistules – 1 abcès). Il est compliqué puisque associant l’ingestion d’un contraste oral associé à du mannitol et un lavement à l’eau (10% des patients ont décliné l’examen de contrôle).

 

Increased effectiveness of early therapy with antitumor necrosis factor x VS an immunomodular in children with Crohn’s disease. TH. D. WALTERS.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 383-391.

Dans un groupe de 552 enfants atteints de la maladie de Crohn trois triades de 68 patients comparables ont été évalués après traitement: anti TNF – immunomodulateurs précoces – pas d’immunomodulateurs précoces. Les anti TNF sont modérément plus efficaces et surtout sont les seuls à améliorer la croissance.

 

Patients with colorectal tumors with microsatellite instability and large deletions in HSP110T17 have improved response to 5-fluorouracil-based therapy. A. COLLURA.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 401-411.

25% des patients avec un cancer colorectal stade II-III et instabilité des microsatellites ont la signature moléculaire mentionnée plus haut. Ils ont un excellent pronostic après traitement au 5 FU: 94% restant sans récidive après 5 ans (VS 64% des autres patients). La génétique moléculaire permet progressivement une signature moléculaire de chaque cancer et par là une chimiothérapie plus ciblée.

 

A MELD- based model to determine risk of mortality among patients with acute variceal bleediry. E. REVERTER.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 412-419.

179 cirrhotiques hospitalisés pour hémorragie digestive ont été analysés et les résultants validés sur deux cohortes de 240 et 221 patients ultérieurs. Les modèles pronostiques ont été: MEL – Child – Pugh – Augustin – d’Amico. Le MELD (model for enstage liver disease – www.mayoclini.org/meld/mayomodel6.html) amélioré se révèle le plus utile: alors que la mortalité globale à 6 semaines est de 16%. Un score de 19 est associé à une mortalité de 20% – un score de 11 à une mortalité de 5%. Si cela se confirme et est facile à calculer d’adapter le traitement au risque par exemple d’envisager plus vite un TIPS chez les patients à risque élevé, considérer un séjour court dans les risques faibles.

 

Rifaximin alters intestinal bacteria and prevents stress-induced gut inflammation and visceral hyperalgesia in rats. D. XV.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 484-486.

Certes, il s’agit de rats mais montrer qu’un antibiotique, augmentant la population de lactobacillus, prévient une inflammation du tube digestif et une hyperalgésie permet de comprendre les résultats obtenus dans le colon irritable.

gastroenterology-1401

Gastroenterology

Janvier 2014 Docteur Jean-Claude Debongnie

A diet low in FODMAP reduces symptoms of irritable bowel syndrome. EP. ALMOS.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 67-75.

FODMAPS est l’abréviation de « Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides and Polyols ». Il s’agit d’hydrates de carbone à chaines courtes (incluant fructose, lactose, polyols et des galactooligosaccharides), peu absorbés provoquant fermentation, production de gaz et chez certaines personnes prédisposées de symptômes de colon irritable. 30 patients et 8 contrôles ont ingurgité soit un régime australien « normal », soit un régime pauvre (<0,5 g) en FODMAPS, régimes préparés par des diététiciennes, les patients ignorant le contenu du régime. Deux périodes de régime de 21 jours ont été séparés d’un intervalle de 21 jours.
Seuls les patients ont eu une modification de symptômes réduits de moitié. Cet article confirme par une étude aveugle pour le patient, d’autres publications suggérant le rôle des FODMAPS dans le colon irritable. Le temps de la recommandation universelle des fibres est sans doute passé!

 

Limited risks of major congenital anomalies in children of mothers with IBD and effects of medications. L. BAN.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 76-84.

Cette étude nationale anglaise inclut 1703 enfants nés de mères souffrant de MICI, comparés à 384.811 autres enfants nés la même période. Il n’y a pas eu d’augmentation d’anomalies congénitales majeures chez les enfants nés de maman prenant 5-ASA; stéroïdes ou thiopurines (le méthotexate est exclu pendant la grossesse – les biologiques – tels l’infliximab – n’ont pas été évalués). Ces données confirment l’attitude thérapeutique chez les mamans: garder ces traitements pendant la grossesse. Un peu plus de ¼ des patientes de l’étude ont arrêté leur traitement, avec une faible augmentation des rechutes.

 

Increased incidence of gastrointestinal cancers among patients with pyogenic liver abscess: A population-based cohort study. HC. LAI.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 129-137.

La survenue d’un abcès hépatique fait recherché un foyer infectieux primitif (vésiculaire, diverticulaire, appendiculaire… etc). En cas de diabète, il semble s’agir d’abcès « primitifs » souvent liés à Klebsiella Pneumoniae. Cette étude taïwanaise porte sur près de 15.000 abcès hépatiques comparés à près de 60.000 contrôles. En cas d’abcès hépatique, l’incidence de cancer digestif est multipliée par 4,3, principalement liée au cancer colorectal. Si l’on peut extrapoler à d’autres populations (l’incidence d’abcès hépatique est 10x plus élevée à Taiwan qu’en Europe), une coloscopie se justifierait en cas d’abcès hépatique sans foyer primitif.

 

Endogenous regulation of visceral pain via production of opioids by colitogenic CD4+T cells in mice. J. BOVE.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 166-175.

Cette étude toulousaine est citée car montrant l’interrelation entre différents systèmes souvent envisagés séparément. Ici, des cellules immunitaires qui vont provoquer de l’inflammation, produisent simultanément des opioïdes et donc un effet analgésique.

 

Pancreatic ductal adenocarcinoma radiology reporting template: consensus statement of the Society of Abdominal Radiology and the American Pancreatic Association. MM. AL HAWARY.

GASTROENTEROLOGY 2014; 146: 291-304.

Cet article détaille avec 26 photos la nécessité d’une étude détaillée dirigée et d’un protocole structuré pour permettre l’évaluation pré thérapeutique correcte d’un cancer pancréatique et juger de sa résécabilité. Un CT scan standard ayant permis la découverte d’une tumeur pancréatique, protocolée par un radiologue généraliste est souvent insuffisant et nécessite un examen dirigé et « expert ». Référence à donner à votre radiologue (le même article est sans doute présent dans la littérature radiologique).