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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Novembre 2011 Docteur Jean-Claude Debongnie

Natural history of eosinophilie gastroenteritis. G. PINETON DE CHAMBRUN.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2011; 9: 950-956.

Une revue de cette affection rare (2 cas par an au CHU de Lille) porte sur 43 cas touchant autant les hommes que les femmes avec un âge moyen de 40 ans. Les symptômes sont peu spécifiques. Il faut y songer en cas d’éosinophilie sanguine (présente chez 74%). La maladie touche le grêle et le colon surtout, la muqueuse dans 44% des cas – accessible alors aux biopsies endoscopiques – la sous-séreuse dans 39%. Une poussée aigue sans rechute survient chez 42%. Une maladie chronique ou récidivante chez les autres nécessitant souvent un traitement stéroïde chronique. Un cas vient d’être publié dans les Acta Gastroenterologica Belgica (décembre 2011) où la prise de montelukast – inhibiteur de leukotriène D4 – a permis de réduire le traitement stéroïdien.

 

Fecal assays detect hypersensitivity to cow’s milk protein and gluten in adults with irritable bowel syndrome. A. CARROCIO.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2011; 9: 965-971.

Dans un groupe de 160 patients avec un colon irritable, 25% ont montré une amélioration après un régime d’élimination suivi d’un test en double aveugle concernant le lait et les céréales. Chez les patients suspectés d’hypersensibilité, le taux de tryptase et de ECP (eosinophilic cationic protein) étaient élevés dans les selles. Ceci confirme l’importance d’un régime chez certains patients et permettra peut-être dans le futur un test diagnostique.