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Clinical Gastroenterology and Hepatology

Juin 2012 Docteur Jean-Claude Debongnie

Regurgitation is less responsive to acid suppression than heartburn in patients with gastrooesophageal reflux disease. PJ. KAHRILAS.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2012; 10: 633-638.

Au cours d’essais randomizés d’un nouvel IPP, les auteurs montrent que les régurgitations ne répondent au traitement antisécrétoire que dans 1/3 des cas. Le seul symptôme répondant « bien » est la sensation de brûlure rétrosternale.

 

Many patients continue using proton pump inhibitors after negative results from tests for reflux disaese. AJ. GAWROM.

CLIN GASTROENTEROL HEPATOL 2012; 10: 620-625.

Un groupe de 90 patients avec une pHmétrie négative ont été contacté ultérieurement: 42% ont continué à utiliser des IPP. Ces médicaments sont remarquablement sûrs mais pas totalement inoffensifs: ils majorent le risque d’infection intestinale (Clostridium – Campylobacter), le risque d’infection du liquide d’ascite chez le cirrhotique, le risque d’anémie et d’ostéoporose chez le sujet âgé dont la nutrition est défaillante. Un piège: l’arrêt des IPP peut provoquer un rebond acide qui, transitoire le plus souvent, peut aller jusqu’à provoquer un reflux acide symptomatique chez des sujets qui n’en avaient pas.